Culture locale

Historique des peuples

On estime que quelque 7 800 personnes vivaient dans et autour du parc : 2 500 personnes réparties dans 15 villages le long de la route côtière à l’intérieur de la zone d’écodéveloppement du parc et 5 300 personnes dans 16 villages le long de la route forestière dans la zone tampon de 5 km du parc. Le parc est à cheval sur deux sous-préfectures : Nzambi (15 villages) et Madingo-Kayes (16 villages). Ceux qui occupent la plaine côtière, sont principalement des pêcheurs. Dans la partie nord-est du parc, les habitants vivent de l’exploitation du bois pour faire la cuisine, le charbon et la construction, de l’extraction artisanale de l’or et de la cassitérite, ainsi que de la cueillette et de la production de manioc. L’agriculture et l’élevage sont peu développés et particulièrement pour la subsistance, dans les deux secteurs.

Les deux principaux groupes ethniques qui habitent le parc sont les Vili, qui occupent toute la plaine côtière et se sont probablement installés dans la région vers le XIe siècle. Leur activité principale est la pêche et le commerce.

Les Loumbou, présents dans la partie nord-est du parc, sont originaires des forêts du Mayombe et se sont installés dans la région il y a moins de 100 ans.

Outre les ethnies Vili et Loumbou, une petite minorité d'autochtones Babongo/Ibongo vit dans et autour du Parc (environ 200/300 individus).

Les Vili ainsi que les Loumbou, et d'autres groupes ethniques culturellement et géographiquement proches des Vili formaient les composantes ethniques de l'ancien Royaume de Loango, royaume bantou d'Afrique centrale fondé entre le Ve et le XVe siècle après JC, avec capitale Bouali (actuel Diosso); le royaume de Loango exploita la zone de manière traditionnelle mais aussi dans le cadre des échanges avec les populations européennes installées en comptoirs à partir du XVe siècle, notamment dans le cadre des marchandises et des esclaves. Cette dernière entraîna la désagrégation et la disparition du royaume vers la fin du XVIIIe siècle.

© Robert Nzaou

Traditions & Modes de vie

En milieu rural, les Vili et les Loumbou sont encore des producteurs de manioc, d'igname, de patate douce, de maïs, d'arachide et de tabac, tandis que sur la côte on trouve principalement des pêcheurs. L'organisation sociale, chez les Vili comme chez les Loumbou et dans toutes les autres ethnies appartenant au Royaume de Loango, est matrilinéaire / qui ne reconnaît que l'ascendance maternelle.

Chaque communauté des peuples Vili et Loumbou est subdivisée par des terres. Et chaque propriété terrière est dirigée par un chef de terre qui incarne le pouvoir traditionnel. Les terres sont à leur tour subdivisées en terres claniques appartenant à chacun des clans constituant l'ensemble traditionnel du village. Ce territoire est un bien collectif, les membres du clan ayant libre accès aux ressources. D'autres peuvent accéder aux ressources sous réserve de l'autorisation du chef de clan, du paiement d'un droit d'accès et d'une redevance, et du respect des règles dictées.

En parlant d'arts, de rites et de traditions, les Vili et les Loumbou, ainsi que d'autres ethnies appartenant au même royaume, partagent les mêmes mythes et croyances sacrés: le Bunzi et le Mbumba (python arc-en-ciel).

© Robert Nzaou

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